Le capuchon de son manteau sombre constamment rabattu sur sa tête et, dessous, des yeux sombres qui observent l'extérieur avec prudence, voilà la première image que l'on a d'Alexiel. Sous la capuche, il possède des cheveux coupés très court, châtains foncés, qu'il coupe régulièrement, lui-même. Cela ne fait qu'ajouter à son visage fermé, voir légèrement inquiétant. Il est rare de le voir sourire, et lorsque c'est le cas, cela s'arrête à ses lèvres. Ses yeux, eux, gardent ce soupçon de tristesse et d’inquiétude qui semble le poursuivre jour et nuit. La plupart du temps habillé de façon sobre et sombre, il privilégie toujours des vêtements confortables qui ne gêneront pas ses mouvements. Pas de mode à suivre, ou de recherche de l'élégance. Le mot d'ordre est discrétion et confort. Cela lui a déjà valu plusieurs moqueries... Dépassant les 1 mètre 80, et d'une carrure athlétique, un entrainement quotidien lui permet de garder une forme excellente, qu'il possède depuis toujours. On retrouve sa discrétion et sa prudence dans ses déplacements et ses habitudes : que ce soit marcher près du mur ou de toujours s'asseoir de manière à avoir le moins de monde dans son dos, la plupart du temps près des sorties...
Description Psychologique :
"Prudence est mère de sûreté." "On ne connait jamais réellement personne." "Ne jamais compter que sur soi-même."
Une tendance paranoïaque guide chacun de ses instants. Depuis sa toute jeunesse jusqu'à aujourd'hui, il n'a cessé de vivre en se méfiant de ceux qui l'entouraient. Que ce soit les autres orphelins ou les gens qui ont pu l'aider, il a toujours accepté l’interaction sociale avec réticence et considéré la moindre aide avec un oeil analysant chaque possibilité de piège ou de malveillance à son égard, le moindre sourire comme une manipulation éventuelle, la moindre parole comme une insulte cachée. Dur dans ses conditions de laisser la place à autre chose que la méfiance et le retrait sur soi-même. Pourtant, Alexiel possède un esprit vif, dont il se sert pour analyser chaque situation, ce qui l'amène parfois à quelques traits d'humour qu'il ne partage malheureusement jamais avec quiconque. Sa tendance à rester en retrait et à ne parler que lorsqu'il y est contraint l'a mis naturellement à l'écart de tous les groupes auxquels il a pu appartenir. Ce n'est que récemment, suite à sa rencontre avec Keara Sahriss, qu'il a commencé à s'ouvrir, se reconnaissant en elle. C'est d'ailleurs pour cela qu'il l'a suivi et s'est retrouvé à l'Institut.
Toute cette méfiance, cette prudence, envers le reste du monde n'est en fait qu'un miroir de ses propres doutes. Alexiel est à la recherche de réponses : sur un passé qu'il ne comprend qu'en partie, sur un avenir dont il ne sait que faire, et sur lui-même. Comment faire confiance aux autres alors que l'on ne sait pas exactement qui l'on est et ce que l'on peut faire ?
Parlez-moi un peu plus de vous.
Histoire :
Spoiler:
Allongé sur le lit, ses yeux balayaient le plafond, s'arrêtant sur chaque imperfection. Il soupira profondément avant de tenter de se redresser, abandonnant rapidement cette idée. Les volets légèrement entrouverts ne laissaient passer qu'encore peu de lumière matinale. Le manque de lumière ne gênait pas vraiment sa vision ; il avait toujours eu une bonne vue. Dehors, le chant des oiseaux commençait à s'intensifier, signe que le soleil ne tarderait pas à poindre au-dessus de la ligne d'horizon.
*Encore un peu...*
Dans la chambre d'à côté, son oreille fine percevait les mouvements de son colocataire, sûrement encore en retard. De son côté, Alexiel était déjà habillé depuis longtemps. Cela faisait maintenant presque une heure qu'il était lavé et prêt à commencer la journée. Il aimait ce moment de la journée. Le calme de l'aube, la quiétude du monde sans personne pour s'y agiter, sans parler, sans le regarder. Seul le monde et lui. L'aurore, le ciel s'enflammant d'un côté et de l'autre, toujours l'obscurité, les dernières étoiles qui s'éteignaient peu à peu. Oui, indéniablement, il aimait l'aurore, c'est dualité, cette confrontation de la nature, du monde contre lui-même.
Le temps défilait. L'heure approchait, mais il pouvait encore rester allongé sur son lit, à écouter le son des oiseaux et à observait les raies de lumière qui entraient par la fenêtre.
Sa chambre d'autrefois était aussi orienté à l'est. Le soleil y entrait, frappant le mur et le grand miroir qui s'y trouvait, inondant alors la pièce d'un éclat éblouissant. Peut-être était-ce la seul chose qu'il regrettait dans sa vie d'alors. Que regrettait d'autre ? Une mère ? Quelle mère ? Une inconnue, à l'identité cachée par son père. Son père... Un homme qui n'en avait que le nom. Le concept de famille, et plus encore d'amour familial, lui était étranger. L'éducation réduite à sa plus petite part d'émotion : le respect de celui qui apprend à l'autre. Plus qu'un père, c'était un professeur. Depuis sa toute jeunesse, Farko Dotohass, l'entraînait ou le laisser aux mains de maîtres. En lieu et place d'apprentissage de la vie, ce fut un apprentissage du combat et des arcanes, de prudence et de méfiance, de secret et manipulation. Chaque semaine devait être concluante sur les choses apprises, sinon les punitions pleuvait. Punitions qui n'égalaient parfois pas la dureté de l'entraînement. Farko comptait visiblement faire de son fils un homme dont il avait une image bien précise.
Alexiel fronça les sourcils. Il avait du mal à se rappeler ces séances d'entrainement. Il en avait pourtant garder tous les automatismes mais ses souvenirs étaient flous. Surtout ceux peu avant son départ. Il se souvenait des réveils alors que le soleil n'était pas levé, des exercices jusque tard dans la nuit, des hommes que Farko le faisait combattre, de ceux qui passaient des heures à lui apprendre les sorts...
Etait-ce cela qui l'avait fait fuir ? Un flash lui traversa l'esprit. Incompréhensible. Une image incohérente, chaotique. Un sentiment irrépressible l'envahit. De la méfiance ? De l'angoisse ? Non. De la peur. Alexiel avait peur. Ses poings se refermèrent sur ses draps et il les serra à en avoir mal aux mains.
*Je suis parti parce que j'avais peur... ? Peur de... qui ?*
Une image de son père jaillit dans son esprit.
Alexiel se redressa et s'assit sur son lit, les mains sur les genoux, le souffle court. Un bruit dans la chambre d'à côté lui fit tourner la tête. Instinctivement, il se leva d'un coup et se plaqua contre le mur, attrapant au passage le katana qui tronait sur sa commode.
*Prêt !... Prêt à quoi, Alex ? C'est ton coloc'...*
Il reposa son katana lentement et s'approcha de la fenêtre. Il l'ouvrit et repoussa les volets contre le mur. Le soleil franchissait l'horizon et venait frapper de plein fouet l'aile est de l'institut. Alexiel inspira profondément et ferma les yeux, essayant de se calmer.
*Cela fait cinq ans que je me suis barré... Les réveils en pleine nuit par un mec qui te frappe à coups de bâton, c'est terminé. T'es plus obligé de réagir comme ça, Alex...*
Cinq ans... Et quatre ans et demi à errer au travers d'Amarante jusqu'à Verana où il vécut de rapine avec d'autres garçons de son âge. Jamais les mêmes car vite écartés par le groupe. De groupe en groupe, il continua à voler pour survivre jusqu'à ce jour où l'homme qu'il vola n'avait pas que des activités légales. Ses gorilles se jetèrent à la poursuite d'Alexiel. Bloqué dans une ruelle, face à trois hommes armés de gourdin. Tout se passa vite. Lorsque les autorités arrivèrent, ils trouvèrent le jeune homme debout, les gardes inconscient autour de lui. Alexiel ne réagit pas lorsqu'ils l'emmenèrent et qu'ils le déposèrent plusieurs jours plus tard à l'orphelinat de Verana.
Pendant deux semaines, il resta dans sa chambre, adossé à l'un des coins des murs. Quand finalement il se décida à sortir, il tomba nez à nez avec une jeune fille, Keara Sahrinassh.
*J'espère que j'ai bien fait de te suivre, Keara...*
Alexiel se détourna de l'aube, attrapa son katana et sortit de sa chambre, enfilant son manteau. Il rabattit sa capuche et sortit dans les couloirs. Les yeux se remirent à chercher toutes menaces et il longea le mur en direction de son premier cours de la journée...
Donnez moi un peu plus de détails sur vous.
Points forts :
- Sens développés - Force, agilité et endurance plus développées que chez les autres humains.
Si vous avez été un Aedan, racontez-nous votre Parcours Initiatique ? Sinon comment avez-vous acquis votre Aether ? ---
Que pouvez-vous nous raconter sur votre Aether ? Son élément ? Son niveau ? Ses capacités ?
Derrière l'écran se cache...
Pseudo : Elfeden (Elfy pour les intimes) Âge : 22 Comment avez vous découvert le forum ? : Invitation d'anciens camarades de jeu Des commentaires ? : Toujours. Avez-vous signé le règlement ? : J'y vais de ce pas.
Dernière édition par Alexiel Osrick le Jeu 21 Juil - 17:14, édité 1 fois
Alexiel Osrick Aedan de l'Arkand Institute
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Sujet: Re: Alexiel "Alex" Osrick [OK] Sam 22 Jan - 22:39
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Shaena Haut-Démiurge gardienne d'Enara Protectrice de l'Ordre du forum
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Sujet: Re: Alexiel "Alex" Osrick [OK] Dim 23 Jan - 20:18
Je n'ai pas d'autres commentaires à faire que ceux que je t'ai envoyé en MP. Par contre, juste une précision. Aérosphère n'est pas une arme mais une attaque ^^
Sinon et bien, je te valide ^^
Bienvenue à toi ô voyageur égaré, tu t'apprêtes à franchir les portes d'un monde troublé et au destin incertain. Il est temps pour toi de te préparer car la bataille finale aura bientôt lieu. Bien ou Mal, tu as choisi ton camp, le Destin nous dira si tu as fait le bon choix...
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Sujet: Re: Alexiel "Alex" Osrick [OK]
Alexiel "Alex" Osrick [OK]
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